Architecture
La brique foraine possède des dimentions pratiquement identiques dans toute la zone de production. Le poids moyen d’une brique cuite est d’environ 10 kilos. L’origine du mot “foraine” n’est pas établie. Les briques sont cuites à la base du four, où la température est élevée, et servaient à la construction des soubassements et des voûtes. Les briques cuites dans la partie supérieure du four étaient destinées à la taille pour les décors. L’épaisseur de 5 centimètres semble idéale pour une cuisson homogène de la fournée.
Ce long bâtiment du
XIXème siècle, en briques foraines, est couvert d’une toiture en tuiles canal,
à deux pentes, descendant très bas côté nord.La façade est ordonnée autour
de la porte d’entrée, seul le pigeonnier-tour est dissymétrique.
La terre cuite est
employée pour la décoration de la façade: foraines moulurées et denticulées
sur le fronton du pigeonnier, pilastres avec chapiteau toscan, corniche décorée
de denticules et de métopes estampés, balcon d’envol des pigeons posés sur des
modillons ouvragés, etc...
Cette maison était à l’origine une ferme, qui est devenue en 1930 l’atelier et l’habitation d’un tailleur d’habits pour hommes.
La mairie, bâtiment
en briques, est construit en 1841 sur l’emplacement de la maison commune existant
avant la Révolution.
Sous la halle, à l’emplacement du secrétariat actuel, se trouvait jusqu’en 1889 l’école des garçons, et les enseignants logeait à l’étage. Ce local est ensuite occupé par le garde champêtre.
Les bouchers de Rieumes venaient le dimanche matin vendre leurs marchandises dans une pièce louée par la mairie, située à l’angle de la rue du Château.
La famille Borret originaire
de Lacave en Ariège a donné son nom à ce domaine.
La croix en fer
forgé et en briques se situe au bout de l’allée menant à la demeure. Les flèches
aux quatres angles symbolisent le rayonnement du soleil, le Chrit étant “rayonnement
de justice”.
Dans le socle en terre
cuite décorée et encastrée, à fleur de brique, une plaque de marbre où sont
gravés le nom Borret et un blason doté de deux croix de Malte et de deux roues
de moulins.
Ce blason est aujourd’hui
adopté par la commune.
Dans cette maison restaurée
au volume ramassé, dotée d’une toiture à deux pentes, se trouvait jusqu’en 1950
le fournil du boulanger du village.
La structure primitive est
datée entre le XVème et le XVIIème siècle, car l’étage est en léger encorbellement
sur des consoles taillées en quarts de rond.
Du XVIIIème siècle subsiste
une fenêtre en arc sur-baissé; les ouvertures rectangulaires sont du XIXème
siècle.
Maison
de la terre :
Depuis quelques années,
la municipalité a fait l’acquisition de ce bâtiment très délabré mais
représentatif de l’architecture rurale du Midi Toulousain.La qualité de cet héritage est à préserver et
à prolonger à travers la promotion d’une architecture contemporaine,
respectueuse du patrimoine ancien . D’où, L’idée de construire un projet autour
de la terre crue.
Le
chantier de restauration de la « Maison de la Terre » pourrait
constituer un support de formation sur les techniques de restauration et de
reconversion d’un bâti ancien, dans le cadre de chantiers écoles, en
partenariat avec des centres de formation professionnelle continue ou initiale.
Une fois réalisée, la « Maison
de la Terre » pourra offrir une palette d’activités autour de la culture
et des techniques de construction. Elle pourra être un centre de ressources et
de diffusion des techniques de constructions en terre et également, un lieu
d’exposition permanent.
Elle devra être aussi être un espace à la disposition des habitants de
Poucharramet qui doivent pouvoir s’y sentir chez eux. Elle peut donc contribuer
à faire revivre le centre du village.
La «Maison de la Terre» pourrait contribuer à faire reconnaître le « pays de
Savès » dans son patrimoine et son identité.
Touts ces objectifs ne peuvent se concevoir qu’en
partenariat.
La première réunion d’un Comité de pilotage a eu lieu le 24 avril. Plusieurs
partenaires étaient présents : C.A.U.E., A.F.P.A., Artisans du Saves,
Saves Patrimoine, Inventerre.
L’AFPA a proposé de mettre en place un chantier école.
Un débat a eu lieu sur les travaux d’urgence. L’orientation est de faire un projet quasi-définitif. La
physionomie générale du bâtiment serait préservée. Concernant l’architecte, un
appel à concours pourrait être lancé en juin au plus tard pour un démarrage du
chantier début 2004.
Le Métier
à ferrer ou Travail
Il permettait de ferrer les bœufs et les vaches d’attelage.
L’animal était placé entre les quatre piliers, la tête prise
sous un joug. Deux sangles de cuir passaient sous son corps et permettaient de le
soutenir, mais aussi en cas de besoin, de lui enlever ses appuis au sol en le
soulevant s’il se rebellait.
À tour de rôle, chaque pied de la bête était maintenu sur un
appui en bois (barre de contention) afin que le maréchal-ferrant procède au
"brochage", mise en place de semelles de métal sous chaque onglon du
pied des bovins.
D’autres accessoires (chaînes, sangles) avaient pour but de
maintenir encore plus fermement les bêtes récalcitrantes ou celles qui allaient
souffrir. Car ce "métier à ferrer " permettait aussi d’immobiliser les
bêtes blessées ou malades afin que le docteur vétérinaire puisse les soigner ou
pratiquer des opérations et soins indispensables, en toute sécurité.
Le
four de Poucharramet, conçu en 1995 par Michel Lajaunie et Mr Feuille,
a été créé à l'occasion de la 16éme Journée du Terroir
dont le thème était " A la recherche du pain perdu " . Cette replique
d'un four à l'ancienne a servi durant cette journée à la confection
du " larton savonne " un bon pain parfumé de la région vieux
de deux siecles.
Aujourd'hui
ce four fait le bonheur des habitants qui peuvent y préparer leur repas.